Freelance en TNS : définition, avantages et inconvénients

Freelance, consultant, travailleur indépendant, travailleur non-salarié, assimilé-salarié… autant de termes qui peuvent compliquer la compréhension de ce mode de travail de plus en plus plébiscité par les Français et les Européens. Si la liberté du freelancing est si attractive, elle a un prix. En effet, pouvoir choisir ses clients, son temps de travail, son organisation et son lieu de travail est un luxe, qui demande cependant une rigueur et une charge administrative conséquente. 

Qui dit indépendance, dit responsabilité : devoir gérer son entreprise, sa facturation, sa comptabilité (avec ou sans l’aide d’un expert comptable), et l’ensemble des tâches administratives annexes : mutuelle santé, retraite des indépendants, assurances pro, prévoyance, etc.

Du moins, en principe. Car il est toujours possible de faire appel à une société de gestion d’activité comme Hightekers et de ne plus avoir à créer d’entreprise pour travailler en freelance. 

Avant de lancer son activité de freelance, il s’agit donc de savoir si vous souhaitez (ou non) créer une entreprise pour votre activité de consultant indépendant, et si oui, laquelle. Le type d’entreprise choisi pour devenir freelance déterminera si vous êtes un TNS (travailleur non salarié) ou non. 

Voici à quoi correspond le statut de TNS pour les freelances, ses avantages et ses inconvénients, et découvrez comment devenir freelance indépendant sans être TNS.

Quelle différence entre travailleur indépendant et freelance ?

Commençons par une première définition simple : tous les freelances sont des travailleurs indépendants, mais tous les travailleurs indépendants ne sont pas des freelances. En effet, on considère un freelance une personne qui réalise généralement une mission ou une prestation intellectuelle pour un ou plusieurs clients, en présentiel ou à distance. Un freelance peut être qualifié (consultant, développeur web, expert SEO, CMO…) ou non (traitement de données, ADV, etc). Les travailleurs indépendants désignent plutôt un métier libéral, manuel ou un commerçant à son compte.

Ainsi, on différencie par exemple le consultant en cybersécurité (freelance) du gérant d’un restaurant (travailleur indépendant). Si ces deux types de profils doivent gérer leur entreprise, la nature de leur travail déterminera leur mode de travail. Cependant, ils seront très probablement tous les deux TNS : travailleurs non salariés. Sauf si le freelance opte pour une solution alternative comme Hightekers.

Quels sont les 3 statuts juridiques en freelance ?

Connaître les notions de TNS, d’assimilé-salarié et de salarié est primordial pour tous les freelances et les consultants indépendants qui souhaitent démarrer leur activité. En effet, ces trois options s’offrent à vous si vous décidez de créer une entreprise pour exercer comme freelance. Elles correspondent à votre statut juridique, qui déterminera vos charges sociales, votre niveau de couverture et comment vous êtes perçus par l’État français. Ce statut vous est automatiquement attribué selon le type d’entreprise que vous décidez d’ouvrir pour travailler comme indépendant :

• TNS : pour tous les freelances en micro-entreprise, en entreprise individuelle, les gérants d’EURL, et les gérants majoritaires de SARL.
• Assimilé-salarié (ou Régime Général) : pour les freelances présidents de SASU, ou certains gérants minoritaires de SARL.
• Salarié : pour les freelances ayant opté pour le portage salarial ou la gestion d’activité avec Hightekers. Ces freelances n’ont pas à créer d’entreprise ni à s’occuper d’aucune formalité juridique : l’entreprise de gestion d’activité s’occupe de tout, et les consultants profitent en même temps des avantages du salariat (fiches de paie, droit au chômage, retraite générale, plan d’épargne entreprise, etc).  

Si les 2 statuts TNS et Assimilé-Salarié ont longtemps été les deux statuts principaux pour les indépendants (avec la charge administrative et la responsabilité qu’ils représentent), il est aujourd’hui possible de travailler en freelance et d’éviter ces régimes grâce au portage salarial et à la gestion d’activité.
 

Tous les freelances sont-ils TNS ?

Non. Seuls les freelances en auto-entreprise/micro entreprise, en EURL et les gérants majoritaires (>51%) de SARL sont des travailleurs non salariés (TNS).

Les freelances ayant optés pour la SASU (Société par Action Simplifiée Unipersonnelle) auront eux le statut d’assimilé salarié. Ainsi, un président de SASU qui exerce une activité de freelance bénéficiera d’une fiche de paie et cotisera au régime général. 

De même, les freelances ayant opté pour le portage salarial ou la gestion d’activité (l’alternative idéale au portage) bénéficieront du statut d’employé, tout en préservant leur totale indépendance. C’est une excellente solution pour les freelances qui souhaitent devenir freelance sans devoir créer une société, mais aussi éviter la gestion du statut de TNS et des lourdes responsabilités que cela implique.

Qu’est-ce que le statut de TNS implique ?

Si vous optez pour la micro-entreprise, l’EURL ou la SARL pour exercer une activité en freelance, alors il y a de fortes chances que vous deveniez un Travailleur Non Salarié (TNS). Mais qu’est-ce que cela implique concrètement ?

La couverture sociale TNS

Le RSI (Régime Social des Indépendants) ayant disparu en 2019, les freelances bénéficient dorénavant de la Sécurité Sociale générale, avec la même couverture que les employés traditionnels. Concernant la retraite, les freelances TNS cotisent à la retraite complémentaire des indépendants (RCI), moins importante que celle des salariés. Aussi, les TNS ne cotisent pas et ne bénéficient donc pas du droit au chômage.

Les charges sociales en TNS

Pour bénéficier de ces droits sociaux, les freelances cotisent directement auprès de l’URSSAF, autour de 45% de la rémunération du dirigeant. Par exemple, si vous vous versez 10 000€ de rémunération, vous cotiserez à hauteur de 4500€ à l’URSSAF. Il faut donc générer un bénéfice de 14 500€ minimum pour pouvoir vous payer cette somme.
Attention, de nombreuses charges annexes et supplémentaires sont à prendre en compte en amont pour calculer votre bénéfice et donc votre rémunération de freelance (voir ci-après). Il vous restera ensuite à payer vos impôts sur le revenu.

De nombreuses responsabilités pour les TNS

Qui dit indépendance, dit responsabilités. Vous êtes seul gestionnaire de votre activité, et de toutes les responsabilités juridiques, administratives et fiscales que cela incombe. Ainsi, vous êtes seul maître (et responsable) de votre conformité, de votre rémunération, de vos charges, de vos impôts. Mais aussi de votre mutuelle santé complémentaire, votre prévoyance, votre retraite complémentaire, etc. Vous devez aussi assurer la viabilité et la pérennité de votre entreprise, à l’aide d’un expert comptable et/ou d’un commissaire aux comptes. 

Une charge administrative conséquente

Vous l’aurez compris, être freelance TNS est synonyme de nombreuses responsabilités mais aussi de nombreuses tâches administratives à gérer en parallèle de votre activité principale et vos missions auprès de vos clients. Il est donc important de garder du temps chaque semaine à la gestion administrative de votre activité quand vous êtes TNS. C’est donc un temps que vous ne pouvez pas passer à facteur vos clients, ou auprès de vos proches. Heureusement, les sociétés de gestion comme Hightekers existent pour améliorer vos journées et votre équilibre vie pro/perso.  

Des frais annexes non-négligeables

Dernier point et non des moindres, les nombreux coûts annexes qui viennent diminuer la rémunération d’un freelance TNS. En effet, un travailleur non salarié doit aussi gérer et prévoir l’ensemble des “à-côtés” de la vie d’un TNS : expert comptable, mutuelle complémentaire, assurances professionnelles, prévoyance, retraite complémentaire, matériel informatique, formations, etc. Même si ces dépenses sont imputables au résultat de l’entreprise (sauf micro-entreprise), elles baissent naturellement le bénéfice et donc la rémunération du freelance. Il faut donc les prendre en compte lorsque vous fixez votre TJM. 

Quelle est la différence entre TNS et Assimilé-Salarié ?

• D’abord, le freelance TNS ne bénéficie pas de fiches de paies, alors que le président de SASU ou le gérant minoritaire de SARL reçoivent chaque mois un bulletin de paie, comme un employé traditionnel. C’est un certain avantage pour ceux recherchant une stabilité et un accès plus facile à la propriété.
• Concernant la couverture, les freelances TNS sont rattachés à la sécurité sociale des indépendants (SSI), alors que les assimilés salariés bénéficient du régime général de la sécurité sociale.
  Les freelances TNS sont moins bien couverts que les assimilés salariés, surtout pour la retraite. 
• Mais les TNS paieront presque deux fois moins de cotisations et charges sociales, soit environ 45% contre 85% pour les assimilés salariés.

Comment travailler en freelance sans être TNS ?

Nous l’avons vu, le statut de TNS requiert une gestion administrative lourde et complexe, nécessitant un temps conséquent à consacrer aux différentes tâches liées à la gestion d’entreprise. Sans parler des nombreux coûts annexes et indirects, comme les journées passées à la gestion administrative (et non facturées), qui représentent un manque à gagner évident pour de nombreux freelances. Enfin, cette gestion d’entreprise représente aussi une lourde charge mentale, pouvant affecter le bien-être et la performance des indépendants.

Heureusement, il existe une solution pour devenir freelance sans être TNS (ni assimilé salarié) et sans devoir créer une entreprise ! Hightekers est une société de gestion d’activité dédiée aux freelances qui souhaitent s’affranchir de toutes les contraintes du statut de TNS et de la gestion d’entreprise. 

Hightekers est un service premium et clé en main pour les freelances qui souhaitent se concentrer sur leur activité et leurs missions, sans être pollués par l’administratif, la comptabilité, la facturation et les relances. Nous avons ainsi conçu l’alternative idéale à la création d’entreprise pour les indépendants, en leur proposant tous les avantages d’une grande entreprise (mutuelle, plan d’épargne, tickets restaurants, retraite générale, etc) sans ses inconvénients : les freelances restent indépendants et continuent de choisir leurs clients pour vivre cette liberté qu’ils ont choisi.

Devenez freelance sans création d’entreprise