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Comment devenir freelance informatique en 2024 ? Statuts, structures et démarches

Dernière actualisation
16 Avril 2024

Dans un secteur aussi dynamique que l’IT et l’informatique, le nombre de freelances ne cesse d’augmenter chaque année, et 2024 ne fait pas exception à la règle. L’autonomie des projets, la flexibilité du temps de travail, et la possibilité d’augmenter ses revenus poussent de nombreux experts et consultants à franchir le pas de l’indépendance. Mais avant de se lancer dans cette aventure, il est nécessaire de bien comprendre les différentes options qui s’offrent à vous, et choisir celle qui vous correspond le mieux, sans vous enfermer dans une structure qui pourrait freiner votre progression de carrière.

 

Êtes-vous prêt pour l’indépendance ?

 

N’oublions pas que la transition d’un emploi traditionnel vers le freelancing, malgré une excellente dynamique du secteur de l’IT, représente un véritable changement dans votre rythme de vie. Livré à vous-même, il vous faudra de la discipline, de la flexibilité et user de proactivité pour gérer votre temps et vos clients sur le long terme. Voici quelques questions à vous poser avant de vous lancer en freelance :

Ai-je suffisamment de discipline pour gérer et respecter mon propre agenda ?

Est-ce que je peux gérer tous mes projets et deadlines seul, sans supérieur ni aide extérieure ?

Suis-je bien préparé à devoir gérer l’intégralité de mon entreprise, à savoir les aspects financiers, comptables et administratifs ?

Si vous avez répondu OUI à toutes ces questions, alors devenir freelance informatique avec les contraintes administratives que cela implique ne devrait pas vous faire peur. Si vous avez répondu NON à la 3e question, sachez que vous n’êtes pas seul et que nous avons la solution pour vous (rendez-vous en bas de page).
Dernier point de vigilance : exercer comme freelance dans l’informatique, la tech et l’IT requiert de devoir vous former en continu pour suivre les dernières évolutions et technologies. Gardez en tête qu’une fois indépendant, vous serez livrés à vous même pour poursuivre votre formation. Pour vous aider, essayez de rejoindre un réseau d’experts dans votre domaine, pour maintenir un degré d’échange qui vous aidera à viser l’excellence.

 

Echangez avec un maximum de freelances autour de vous

 

Avant de plonger la tête la première dans le monde du freelancing, prenez un temps d’échange, d’observation et d’analyse auprès de ceux qui ont déjà franchi le pas vers l’indépendance. Et spécialement ceux qui sont dans votre domaine : par exemple, un développeur web freelance n’aura pas forcément les mêmes contraintes ou challenges qu’un freelance cloud architect. Cela vous aidera à mieux comprendre les taux journaliers (TJM) auxquels vous pourriez prétendre, mais aussi les différentes opportunités et missions qui s’offrent à vous.

C’est aussi un excellent moyen pour découvrir comment les meilleurs freelances dans la tech et l’informatique se vendent et leurs méthodes de networking, vous donnant des points de référence pour votre future activité. Vous pourrez aussi jauger le chemin éventuel qu’il vous reste à parcourir pour atteindre vos objectifs, et comment vous positionner avec précision sur un marché qui peut sembler parfois saturé dans certains secteurs précis.

 

Les différents statuts et structures légales pour les freelances en France

 

Choisir le bon statut et la bonne structure est LE point déterminant de votre activité ces prochaines années. Seuils de chiffre d’affaires, gestion complexe d’une entreprise, temps consacré à l’administratif… voici tous les points à prendre en compte pour choisir la bonne option.

Freelance en micro-entreprise

La solution la plus évidente pour de nombreux freelances qui souhaitent se tester et n’ayant que peu de charges, mais demandant une excellente rigueur de gestion.

La micro-entreprise, c’est une vraie entreprise, simplifiée au maximum : entreprise en nom propre, charges non déductibles, seuil de chiffres d’affaires limité (76k€), responsabilité totale. Malgré cette simplification, vous êtes bien assujettis à la TVA : vous devez donc la collecter et la reverser à l’Etat.

La micro entreprise est une structure idéale pour ceux qui souhaitent s’investir dans la gestion d’une entreprise sans prendre trop de risque, tout en ayant une activité en dessous du seuil du chiffre d’affaires maximum autorisé.

Freelance en SARL à associé unique (anciennement EURL)

La gestion d’une EURL, appelée dorénavant SARL à associé unique, est la structure la plus évidente pour tout freelance informatique qui n’a pas peur de gérer une entreprise avec tous les aspects administratifs et juridiques qu’elle implique.

Le gérant majoritaire devient ainsi un travailleur non-salarié (TNS) et doit gérer lui-même l’ensemble des prestations dont pourrait bénéficier un employé traditionnel : adhérer à une mutuelle santé, opter pour une retraite complémentaire, souscrire à une assurance de responsabilité civile professionnelle, une prévoyance, etc. Sans oublier un cabinet d’expert comptable qui s’occupera du bilan et du dépôt des comptes annuels.

Chaque freelance optant pour la SARL (EURL) doit donc avoir pleinement conscience du temps nécessaire à la gestion de ce type d’entreprise, mais aussi des nombreux frais et charges annexes citées précédemment.

Même si la SARL représente une certaine forme de professionnalisme et de crédibilité, elle demande un investissement temps et financier conséquent si vous souhaitez exercer comme freelance, sans devoir employer ou vous associer par la suite. Auquel cas, l’option de la gestion d’activité est plus souvent recommandée pour les freelances informatiques.

Freelance en SASU

Au même titre que la SARL, la SASU est l’une des deux structures d’entreprises possibles pour les freelances, à la différence que ce dernier n’est pas TNS (travailleur non salarié) mais considéré comme salarié (assimilé salarié). Le freelance bénéficie donc de certains avantages des salariés comme la protection sociale, mais ne peuvent bénéficier du chômage.

Attention tout de même, ces avantages ont un coût : les cotisations sociales représentent entre 75% et 80% du salaire net ! Soit près du double par rapport à la SARL/EURL.

Ce type d’entreprise est principalement choisie par les freelances qui bénéficient de l’ACRE, leur permettant de toucher l’allocation pendant 18 mois tout en se versant leur rémunération sous forme de dividendes, auxquels s’applique la flat tax de 30%.

Tout comme la SARL, la SASU demande du temps et de l’énergie concernant sa gestion, ainsi qu’une excellente rigueur au quotidien. De plus, le montant des charges sociales et patronales est très élevé. Ce n’est donc pas la structure idéale pour les freelances informatiques qui souhaitent travailler pour un ou quelques clients chaque année, et qui souhaitent augmenter leurs revenus.

Freelance en Portage Salarial

A contrario des SARL et SASU, le portage salarial ne nécessite pas de créer et gérer une entreprise, et c’est bien là son immense avantage. L’entreprise de portage joue l’intermédiaire entre le client et le freelance, lui proposant un contrat classique (type CDI) et s’occupant de l’ensemble de sa facturation, comptabilité et administratif. Cela libère un temps conséquent au freelance qu’il peut consacrer à son client ou à ses proches, mais permet aussi de le rassurer en le libérant de la charge mentale de la gestion liée à son activité. Le freelance reste ainsi 100% indépendant et libre de ses choix : clients, lieu de travail, temps de travail, etc.

Si le portage semble idéal pour les freelances informatiques qui souhaitent maximiser leur temps et leurs revenus, la gestion d’activité, son alternative premium, est de plus en plus sollicitée par les consultants indépendants (voir ci-après).

Freelance via la gestion d’activité (managing company)

La gestion d’activité, ou managing company, représente l’alternative idéale au portage salarial pour les freelances à la recherche d’un véritable accompagnement et d’une expertise spécialisée dans un domaine précis. Par exemple, Hightekers, spécialisée dans l’informatique et l’IT, forme un réseau de plusieurs milliers de freelances experts dans ces domaines techniques. Ces derniers agissent comme une vraie communauté de passionnés, se partageant des opportunités de missions entre eux et échangeant régulièrement ensemble lors d’événements et de rencontres.

Une managing company est aussi la structure idéale pour ceux qui souhaitent bénéficier d’avantages supplémentaires, comme une voiture de fonction ou une place en crèche par exemple (en option, selon le pays). Mais ce n’est pas tout : en cooptant d’autres experts, les consultants peuvent profiter de revenus passifs complémentaires, leur permettant d’améliorer leur rémunération sur le long terme.

Enfin, une managing company comme Hightekers permet aux freelances de pouvoir s’expatrier facilement dans plus de 12 pays en Europe et à Dubaï grâce à ses multiples antennes locales.

 

Freelance : quel statut me convient le mieux ?

 

Pour déterminer quel statut ou quelle structure vous convient le mieux pour vous lancer en freelance, il s’agit surtout de poser à plat vos réels besoins et vos objectifs à moyen et long terme.

En effet, si vous souhaitez simplement tester votre activité freelance dans l’informatique quelques mois et découvrir rapidement ce nouveau monde, alors la micro-entreprise est une option peu contraignante, mais qui demande tout de même la création d’un statut, d’un SIREN, ainsi que la tenue d’une comptabilité et la gestion de votre TVA.

Si la gestion d’une entreprise et le temps (conséquent) à y consacrer ne vous effraie pas, alors la création d’une SARL ou d’une SASU peut être une solution pour vous lancer comme freelance. Attention tout de même aux nombreux frais annexes nécessaires, aussi bien pour les gérants de SARL en TNS (travailleurs non salariés) que les présidents de SASU assimilé-salariés.

Si, comme de nombreux freelances, vous voulez éviter toute gestion d’entreprise et maximiser votre temps ainsi que vos revenus, alors l’option du portage salarial est probablement la solution pour vous. Cela ne change rien pour votre client, et vous pouvez vous concentrer uniquement sur ce que vous faites le mieux : votre métier. En plus, vous profitez des avantages du salariat grâce à un contrat de travail à temps plein. Attention tout de même à bien choisir votre entreprise de portage, au risque de n’être qu’un numéro de plus sur une longue liste de consultants sans accompagnement.

Ce pourquoi de nombreux freelances optent pour la gestion d’activité, alternative premium au portage salarial, leur offrant davantage d’opportunités, un revenu net plus important et un meilleur accompagnement dans leur carrière. Une managing company spécialisée dans votre secteur d’activité, comme l’IT et l’informatique, vous permettra d’échanger régulièrement avec vos pairs et de faire partie d’une communauté d’experts, reconnue à l’international auprès des plus grandes entreprises internationales. En résumé, vous donnerez plus de chances à votre carrière en faisant appel à une entreprise de gestion d’activité spécialisée, tout en profitant de meilleures conditions et revenus.

Si vous avez la moindre question concernant les différentes options de statut pour votre (future) carrière de freelance informatique, n’hésitez pas à poser vos questions à nos experts qui sauront vous guider et vous accompagner personnellement selon votre situation et vos besoins.

 

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