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Comment devenir freelance à l’étranger ?

Dernière actualisation
30 mai 2024

Depuis les années 2000, le statut de travailleur indépendant, appelé plus communément freelance, ne cesse de croître en Europe. À 100% ou bien combiné avec un CDD/CDI, pour pallier au chômage ou encore pour jouir d’une certaine liberté et mobilité, les raisons sont multiples. Les métiers concernés ont bien évolué et certains sont très recherchés, comme les freelances en informatique et IT, les freelances graphistes, ou encore les développeurs web. La mobilité est un sujet important pour les freelances, et nombreux sont ceux désirant exercer à l’étranger. Selon le pays dans lequel les indépendants veulent travailler, les réglementations et les statuts ne sont pas les mêmes, il faut donc bien se renseigner. Voici les informations principales à connaître avant de vous lancer.

 

Freelance : un statut en pleine évolution

 

Sous l’influence des Etats-Unis où ce statut est très largement répandu, le modèle freelance connaît actuellement un véritable boom en Europe, la part des travailleurs indépendants ne cessant d’augmenter.

Freelancing : une croissance à deux chiffres en Europe

Le statut de freelance connaît un véritable essor et selon L’Insee, la France en compte d’ailleurs près de 3 millions (soit une hausse de 33% en 6 ans) et près de 33 millions en Europe.

Les indépendants représentent en moyenne 14,3% des personnes en emploi en Europe, cette proportion variant évidemment selon les pays; ce statut étant par exemple plus répandu en Italie, en Grèce ou au Royaume-Uni. En France, ce statut est en véritable augmentation mais reste sensiblement en dessous de la moyenne européenne, avec 11,4% de Freelance.

Pourquoi le freelance attire-t-il autant ?

Les freelances choisissent ce statut pour les avantages qu’ils ne retrouvent pas avec un CDI ou un CDD, comme la liberté de pouvoir choisir ses missions ainsi que ses clients. L’équilibre entre vie professionnelle et personnelle est aussi importante pour les freelances en recherche de bien être au travail, rendu possible en organisant leurs journées comme bon leur semble. Enfin, l’absence de hiérarchie directe attire tout autant. Cette flexibilité non négligeable traduit un besoin de liberté et d’émancipation de la part des travailleurs.

Comment travailler à l’étranger en freelance ?

Travailler en freelance en s’expatriant dans un nouveau pays, pour l’expérience professionnelle et/ou la vie locale, fait rêver de plus en plus de consultants informatique indépendants.  Mais obtenir son statut de freelance à l’étranger n’est cependant pas toujours aussi facile selon les pays, surtout quand on est étranger. En effet, s’implanter dans un nouveau pays pour y exercer comme freelance demande généralement de devoir créer une société sur place. Voici quelques points juridiques et administratifs pour vous aider dans votre réflexion.

Droits et devoirs : puis-je travailler comme freelance où je veux ?

Si vous souhaitez devenir freelance en Espagne, Suisse, Belgique, ou encore en Italie, vous le pouvez grâce à l’espace Schengen, mais vous devrez respecter les règles fiscales et administratives locales. Concernant le Royaume-Uni, suite au Brexit il est devenu plus complexe de s’installer en tant que freelance. Cela étant, nous pouvons vous accompagner si vous souhaitez y exercer comme indépendant et devenir freelance au UK tout en respectant la norme IR35.

Si vous êtes français et résidez à l’étranger, il faudra alors se renseigner sur la fiscalité du pays d’accueil, ce dernier pouvant avoir conclu une convention fiscale avec la France (voir la liste des 125 États sur impots.gouv.fr). Dans ce cas, vous serez redevables des impôts sur le revenu dans votre pays de résidence fiscale : vous devrez alors vous assurer des réglementations dans votre pays d’expatriation.
Par ailleurs, si vous avez une activité professionnelle en France et y séjournez plus de six mois (règle des 183 jours), l’administration française considère alors la France comme votre lieu de séjour principal : vous devrez donc y payer vos impôts.
D’un point de vue facturation, il vous faudra faire la démarche afin d’obtenir un numéro de TVA intra-communautaire local auprès des impôts si vous en êtes redevable, ce numéro devant obligatoirement figurer sur vos factures.
Vous l’aurez compris, autant de règles et de démarches locales qu’il faudra absolument comprendre et maîtriser avant de s’engager. Il existe cependant des solutions pour être accompagné efficacement et pour se concentrer uniquement sur son métier et ses missions.

 

Freelance en Europe, quelles sont les modalités par pays?

 

Exercer des missions de freelance en Espagne, Italie, Suisse ou encore Belgique va différer selon les pays concernés, mais les citoyens de l’espace Schengen peuvent s’installer et travailler librement dans l’un de ces pays. Chaque pays a ensuite sa propre législation, ses modalités fiscales et un système administratif particulier concernant le statut de freelance. Voici quelques exemples en Europe. Découvrez comment Hightekers peut vous accompagner à vous installer en tant que freelance à l’étranger tout en facturant vos clients dans le monde.

 

  • Comment devenir freelance en Belgique ?

En Belgique, il faut respecter quelques critères principaux classiques, comme être majeur ou encore ne pas être soumis à un contrôle judiciaire. Selon les métiers visés et la localisation, il vous faudra également obtenir un accès à la profession. Une fois toutes ces étapes validées, vous pouvez faire votre demande auprès de la Banque-Carrefour des Entreprises (BCE).

À lire aussi : Choisir la bonne forme juridique pour devenir freelance en Belgique

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  • Comment devenir freelance en Suisse ?

En Suisse, la caisse de compensation est chargée d’attribuer le statut d’indépendant et les conditions diffèrent selon le métier pour lequel vous vous inscrivez : il faudra alors parfois justifier d’une autorisation d’exercer. Les indépendants frontaliers ainsi que les étrangers souhaitant devenir freelance en Suisse devront passer par des procédures additionnelles, où une demande supplémentaire auprès de l’Office cantonal des migrations sera à faire.

À lire aussi : Choisir la bonne forme juridique pour devenir freelance en Suisse

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  • Comment devenir freelance en Italie ?

En Italie, les régimes fiscaux sont nombreux et les formalités administratives plutôt complexes, il faut le plus souvent se faire accompagner d’un comptable ou d’un notaire pour vous guider tout au long des procédures. Le plus important est de rédiger un Atto Costitutivo (mémorandum) et Statuto (statuts) et de vous rendre au Registro Imprese (Chambre de commerce local) ainsi qu’à l’administration fiscale locale.

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  • Comment devenir freelance en Espagne ?

En Espagne, c’est auprès de la Hacienda (autorité de collecte des impôts) qu’il faut se rendre afin de lancer les procédures pour devenir autónomo (statut de freelance en Espagne). Pour cela, il est nécessaire d’être résident fiscal espagnol, c’est-à-dire vivre en Espagne plus de 183 jours par an et y exercer ses activités afin de pouvoir faire la demande et devenir ainsi auto-entrepreneur. Vous devez également bénéficier du NIE, le numéro d’identification indispensable pour les étrangers souhaitant travailler en Espagne.

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  • Comment devenir freelance en Angleterre ?

En Angleterre, la première étape afin de devenir freelance est d’obtenir son National Insurance Number (NIN, ou numéro de sécurité sociale). Une fois obtenu, vous devrez vous inscrire auprès de l’HMRC et déclarer votre activité de “self-employment”.

Suite au Brexit, bon nombre de fonctionnements sont impactés pour les freelances : les frais de TVA, les droits d’auteurs (pour les métiers dans le domaine de la rédaction par exemple), ou encore la circulation entre les pays. Certaines législations au Royaume-Uni sont également à prendre en compte, comme par exemple la norme IR35, visant à combattre les emplois déguisés. Consultez notre article pour en apprendre plus sur cette norme et comment elle peut vous impacter.

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Devenir freelance à l’étranger : comment se faire accompagner ?

 

Autant de démarches administratives et d’obligations légales peuvent décourager les freelances à partir travailler à l’étranger. Pour certains pays comme l’Italie, il est même recommandé de se faire accompagner par un notaire si l’on souhaite monter son statut seul. De manière générale, le plus simple et rassurant reste alors de se faire accompagner par des entreprises spécialisées dans ces domaines, appelées “Umbrella Company”, “Management Services” au Royaume-Uni, ou encore “Portage Salarial” ou “Gestion d’activitéen France.

Les entreprises de portage salarial et de gestion d’activité

Se faire accompagner par une entreprise d’hébergement d’activités pour faciliter vos démarches de freelance, c’est possible et même vivement recommandé pour travailler comme freelance à l’étranger ! Ces entreprises de portage salarial  ou de gestion d’activité (ou managing company en anglais) existent pour aider les freelances à travailler pour des clients à l’étranger, tout en devenant salariés de l’entreprise de portage ou de gestion d’activité. Cette dernière devient alors l’intermédiaire entre le client et le freelance, proposant un contrat local de type “CDI” ou “Permanent Contract”, permettant au consultant indépendant de vivre pleinement sa nouvelle vie sans se soucier de l’administratif sur place.

Ainsi, l’entreprise de gestion d’activité comme Hightekers s’occupe de gérer la partie administrative locale, la facturation auprès du client ainsi que le salaire du freelance, tout en lui permettant de rester libre de travailler avec qui et quand il le souhaite. Cela est d’autant plus appréciable lors d’une expatriation où tout gérer soi-même est aussi complexe que risqué, notamment sur les questions de fiscalité où une erreur est vite arrivée.

L’intérêt pour un freelance souhaitant travailler à l’étranger est alors de choisir une structure européenne de portage, proposant une antenne locale dans le pays visé afin de faciliter les opérations sur place.

Hightekers vous accompagne comme Freelance en Europe

Hightekers vous aide à devenir freelance à l’étranger grâce à une alternative innovante au portage salarial, permettant un épanouissement professionnel et personnel total dans votre quête à l’expatriation. Grâce à des experts locaux parlant votre langue (français, anglais, italien, espagnol, portugais, polonais…) et possédant la double compétence juridique entre votre pays et le pays où vous désirez exercer, vous bénéficiez d’un accompagnement personnalisé sans crainte. En plus, son statut innovant vous garantit aussi le statut d’associé de l’entreprise, vous offrant alors un réseau international de freelances et un variable annuel selon résultats.

Hightekers vous propose un accompagnement international dans vos missions freelance grâce à des antennes locales en Angleterre, Belgique, Espagne, Italie, Suisse, Portugal, Dubaï, Maurice, ainsi que de nombreuses destinations internationales.


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