Great Resignation et Quiet Quitting : ces nouvelles tendances qui redéfinissent l'avenir du travail

Au cours des dernières années, et plus particulièrement depuis le début de la pandémie de Covid-19, nous avons pu lire de nombreux articles et de théories diverses sur la fin du présentiel, l’explosion du freelancing ou encore sur la disparition de certains métiers. Des expressions telles que “Great resignation” (la grande démission), “The new normal” (la nouvelle normalité) et “Quiet quitting” (démission silencieuse/tranquille) sont ainsi apparues et ont fait couler beaucoup d’encre. Mais que signifient-elles ? Pourquoi sont-elles à prendre en compte pour l’avenir du travail en Belgique et en Europe ? 

Par ailleurs, le second semestre 2022 fut le théâtre de licenciements massifs dans de nombreuses entreprises de la tech et de l’IT dans le monde, comme Meta, Twitter, Microsoft, Klarna et Amazon. Ces licenciements ont également touché des start-ups et des scale-ups. Mais alors, quelles sont les différences entre vagues de licenciements et départs volontaires ? Et qu’est ce que le Quiet Quitting, l’autre tendance des employés ?

La Grande Démission, la Nouvelle Normalité et la Démission Silencieuse : quelles différences ?

The Great Resignation ou Big Quit (La grande démission)

La grande démission, également appelée “Big Quit”, “Great Resignation” ou “Great Reshuffle” en anglais, est un phénomène d’envergure mondiale qui a débuté aux États-Unis au début de l’année 2021 à la suite de la pandémie de COVID-19. Cette tendance de fond voit les employés de tous les secteurs d’activité démissionner en masse de leur poste. Selon un récent rapport de PWC, un employé sur cinq a déclaré qu’il était extrêmement ou très probable qu’il quitte son emploi au cours de l’année à venir.

Mais pourquoi ?

La pandémie a amené de nombreuses personnes à repenser le sens de leur vie, ce qui les a naturellement poussées à rechercher un meilleur épanouissement dans leur travail ainsi qu’un équilibre plus équitable entre vie professionnelle et vie privée. Cette quête de sens a conduit de nombreuses personnes à quitter leur emploi et à abandonner leur carrière pour poursuivre leurs rêves ou s’orienter vers un domaine qu’elles ont toujours voulu faire mais qu’elles n’ont jamais eu le temps ou l’occasion d’explorer. Pour certains, c’est l’opportunité d’une vie. 

Le Quiet Quitting (démission silencieuse)

Le “Quiet Quitting” est devenu une tendance très médiatisée aux États-Unis et en Europe au cours des derniers mois, en partie grâce aux réseaux sociaux. Ce phénomène est d’ailleurs de plus en plus présent en France : le terme “quiet quitting” désigne le fait de fournir le minimum d’effort et d’enthousiasme exigé sur le  lieu de travail, ni plus ni moins que ce qui est demandé sur la fiche de poste. En effet, de nombreuses personnes se sont rendu compte qu’il n’y avait souvent aucune différence à la fin du mois entre en faire trop et en faire le minimum. L’ expression peut être parfois trompeuse, car l’employé ne quitte pas techniquement son emploi. Il se détache simplement de tout investissement émotionnel et temporel en dehors de ce qui est strictement attendu sur la base de sa description de poste. D’après une étude, 5 salariés sur 10 déclarent faire “juste ce qu’il faut au travail”. C’est sûrement la tendance la plus parlante sur notre rapport au travail, car cela montre bien que le besoin de reconnaissance et d’accomplissement a largement évolué depuis les années 2000. 

The New Normal (La nouvelle normalité)

La nouvelle normalité est la nouvelle situation qu’une économie, une société, ou encore un lieu de travail atteint après une crise, différente de celle qui existait avant cette même crise. Ici, la crise en question est la pandémie de Covid-19 et la nouvelle normalité est l’évolution du monde professionnel que nous pouvons observer. Ainsi, cette nouvelle normalité met en avant l’essor du travail à distance (télétravail), une envie (et un besoin) d’équilibre entre vie professionnelle et vie privée et, d’une manière générale, davantage de libertés, de flexibilité et d’opportunités au travail. Elle est également synonyme d’une augmentation des changements d’emploi, d’une recherche de sens dans le travail, mais aussi d’un marché du travail relativement instable, en particulier dans le secteur des technologies. 

Les domaines de la tech et de l’IT restent toujours parmi les secteurs les plus dynamiques et demandés, mais les consciences et les besoins des protagonistes évoluent vers un monde plus flexible, avec davantage de sens dans leurs missions. C’est donc naturellement que de plus en plus de consultants IT se dirigent vers le freelancing pour mieux contrôler leurs missions et leur avenir.

Ce que les salariés veulent vraiment en 2023

Alors, après avoir fait le tour de ces nouvelles tendances, que veulent vraiment les salariés ? Ces nouvelles tendances ne font que souligner l’accélération d’un mouvement plus général apparu bien avant Covid, notamment chez les professionnels de l’informatique et de la tech. En effet, les acteurs de l’IT et de la tech désirent désormais : 

Un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée

Les employés veulent désormais pouvoir accorder autant d’importance à leur vie personnelle qu’à leur carrière ou à leur emploi. Cela se traduit par des heures de travail en moins (d’où le débat sur la semaine de 4 jours déjà adoptée dans certaines entreprises en France), un planning plus clair, plus de congés payés, plus de congés parentaux, des charges de travail plus raisonnables et surtout la possibilité de s’exprimer et de communiquer lorsqu’ils ont l’impression d’être submergés ou de lutter au travail.

Même si ces besoins vont dans le bon sens, ils mettront du temps à faire véritablement leur place en entreprise. Ce pourquoi de nombreux professionnels de l’IT décident de l’appliquer à eux-même en exerçant leur profession comme consultants indépendants.

Un travail qui a vraiment du sens

Plus que jamais, la pandémie a remis les besoins et les envies en perspective pour de nombreux salariés, mettant en évidence leur quête de sens à la fois dans leur vie mais  aussi dans leur travail. Ainsi, ils cherchent à travailler pour des entreprises qui contribuent à la société, qui donnent en retour, et qui donnent un sens au travail réalisé, en groupe comme individuellement. Les consultants et employés veulent sentir que ce qu’ils font compte vraiment, pour eux comme pour la société. Pour certains, leur emploi a du sens s’il leur permet simplement de mettre à profit leurs compétences ou d’utiliser leurs facultés créatives. Pour d’autres, il s’agit simplement de travailler dans un domaine en phase avec leurs intérêts, avec le sentiment que leur contribution est utile et appréciée. Dans une étude Factorial, 42% des salariés français disent ne plus trouver de sens à leur travail.

Conditions de travail plus flexibles

Les travailleurs veulent désormais pouvoir travailler aussi bien à domicile, dans des locaux, en déplacement qu’à l’étranger, autant ou aussi peu qu’ils le souhaitent. Cela rejoint bien sûr leur désir d’obtenir un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée. Les professionnels souhaitent également pouvoir profiter d’horaires de travail plus flexibles, afin de pouvoir adapter leur emploi du temps à leurs besoins et leurs activités extra-professionnelles. Cela passe aussi par une responsabilisation des salariés et des consultants, afin que les deux parties puissent avoir une confiance mutuelle et réciproque dans ce nouveau mode de travail, encore récent à l’échelle mondiale.

A quoi va ressembler l’avenir du travail ?

Toutes ces tendances sont légitimes, mais ont cependant créé des tensions entre les entreprises et les employés un peu partout dans le monde. En effet, ces nouveaux besoins sont encore récents et toutes les entreprises ne sont pas encore prêtes (moralement ou logistiquement) au travail à distance ou aux horaires flexibles (pour n’en citer que quelques-unes). Rien ne l’illustre mieux que le récent retour de bâton contre Twitter de la part de ses employés à la fin de l’année 2022. Ainsi, les employés repensent de plus en plus leur rôle dans les entreprises pour lesquelles ils travaillent.

Ce contexte mondial pousse de plus en plus de professionnels à se tourner vers le travail indépendant et le freelancing. En effet, en 2021, le la France comptait environ 1,2 million de travailleurs indépendants : un nombre qui n’a cessé d’augmenter au cours des dernières années, et presque doublé en 10 ans.

Il suffit de jeter un œil au nombre de professionnels s’inscrivant sur des plateformes de freelancing, en constante augmentation depuis plusieurs années, avec une croissance toujours plus forte depuis 2020. C’est particulièrement vrai dans les secteurs où le travail à distance est largement accepté, comme le web design, la tech, l’informatique, le marketing digital….

Ainsi, les sociétés de gestion d’activité proposant de simplifier la vie des consultants indépendants comme Hightekers connaissent également une très forte demande. Et les avantages de travailler avec une société de gestion comme Hightekers sont considérables : 

• Vous exercez comme freelance indépendant tout en gardant tous les avantages du statut d’employé (CDI). Vous signez un contrat local tout en continuant à choisir vos missions et vos clients, en toute indépendance. 
• Vous bénéficiez d’un accompagnement personnalisé dans la négociation de vos missions et de vos contrats : votre account manager dédié vous aidera à déterminer le bon TJM (Taux Journalier Moyen) et ainsi maximiser votre rémunération.
• Vous profitez d’un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée grâce à la possibilité de choisir vos missions de freelance, mais aussi grâce à un gain de temps considérable car toutes vos tâches administratives sont gérées par Hightekers.
• Vous avez la garantie d’une rémunération équitable, et vous êtes toujours payé à la fin du mois. Vous n’avez plus à facturer et à relancer vos clients, Hightekers s’en charge et vous garantit d’être payé à la fin de chaque mois.
• Vous faites partie d’une communauté de plus de 1500 consultants spécialisés dans l’IT répartie un peu partout en Europe. Que vous souhaitiez améliorer vos compétences ou échanger d’une opportunité professionnelle, vous n’êtes plus seul !
• Mobilité internationale : Hightekers est présent dans 6 pays européens (bientôt 10), vous permettant d’accepter des missions dans toute l’Europe tout en bénéficiant d’un contrat local, sans visa (UK) ni autre démarche particulière.
• Aucune charge mentale administrative : Hightekers gère toute votre activité. Vous n’avez plus à créer et gérer une entreprise, représentant un gain de temps considérable, et une liberté d’esprit inégalée.
• Trouvez du sens à vos missions de freelance, car vous les sélectionnez vous-même et vos choix vous appartiennent pleinement. Vous êtes le seul responsable du choix de vos clients : personne ne vous dira quoi faire.
• Vous pouvez changer régulièrement d’environnement et de clients : vous êtes libre de changer de mission, de client ou même de pays quand vous le souhaitez.
• Maîtrise totale des horaires de travail et des missions. Vos choix, vos clients, votre emploi du temps.
• Une aide à la formation et au développement : que ce soit avec votre account manager ou les autres membres du réseau de plus de 1500 consultants, vous êtes soutenu tout au long de votre carrière.

Vous savez maintenant pourquoi tant de professionnels de l’informatique et du web se tournent de plus en plus vers le travail indépendant et recherchent des solutions de gestion complète comme Hightekers. En effet, pouvoir exercer son travail en indépendant, tout en profitant des avantages du CDI (sans ses inconvénients), est l’une des réponses les plus explicites aux tendances de Silent Quitting ou de Great Resignation. Les freelances peuvent ainsi profiter de tous les avantages des deux statuts (freelance et employé), sans devoir faire de concessions. 

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